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12h 33m 22s56 |
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12h 32m 24s07 |
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Les autres étoiles du champ ont toutes des magnitudes dans le bleu qui sont supérieures à celles dans le rouge. D'après le tableau 4, on voit que ce n'est pas le cas pour Wolf 424, par contre cela l'est pour Tyc-235. Si cette différence n'est pas due à une caractéristique intrinsèque du rayonnement de l'étoile, elle pourrait être imputée au fait que le rougissement des étoiles, dû à l'assombrissement par les poussières interstellaires, semble opérer, dans cette zone, au-delà d'une distance de 14 AL.
Cette étude montre que la densité de poussières
du réseau de filaments mis en évidence lors de l'étude
précédente n'est pas suffisamment importante pour
«rougir» le spectre de Wolf 424.
Mais rien n'empêche que sa densité dans une autre
zone soit suffisamment élevée pour atténuer
la luminosité de Iumma tel que l'indique les Ummites.
Cette méthode, mise au point par l'astronome M. Wolf,
permet, grâce à un dénombrement statistique,
de mettre en évidence la présence d'un nuage obscur.
On part du fait que, statistiquement, les étoiles d'une
magnitude apparente donnée se situent à une distance
déterminée.
Dans un champ stellaire non obscurci, le nombre d'étoiles
dont la magnitude va jusqu'à une valeur limite augmente
quand cette magnitude augmente, et la courbe a une allure très
régulière.
Mais la présence d'un nuage obscur perturbe cette régularité
: la courbe, du fait de l'absorption, présente un coude,
puis reste située au-dessous de la courbe non obscurcie.
Afin de tester la validité de cette méthode,
nous avons pris pour étalon un complexe de nuages obscurs
situé près d'un jeune amas ouvert, IC5146, situé
à environ 1000 parsecs (pcs), dans la direction de la constellation
du Cygne. Ce complexe de nuages a fait l'objet de nombreuses études
U,V.
Cette méthode requiert que l'on connaisse la magnitude
des étoiles, que la population de ces dernières
derrière le nuage soit comparable à celle de référence,
que l'absorption soit uniforme sur tout le champ et que les étoiles
soient toutes situées derrière le nuage obscur.
Nous avons ainsi défini deux zones de même surface,
l'une contenant le nuage obscur et l'autre relativement proche
et exempt de toute absorption. (Tableau 5)
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Les magnitudes visuelles apparentes des étoiles comprises dans ces deux zones nous sont fournies par le catalogue de l'Observatoire Naval des Etats-Unis. Voici ci-dessous les graphes obtenus pour cette zone test.