Prenons pour exemple l'air de notre atmosphère, un engin aérodynamique (un avion) peut aujourd'hui grâce à des moteurs performants atteindre aisément des vitesses supersoniques :
Le graphique ci-dessous en donne une idée :
Cependant il y a une zone que l'on appelle 'le mur de la chaleur', qui ne fait pas partie du domaine de vol classique de la plupart des aéronefs, c'est une limite au delà de laquelle le frottement de l'air apporte un échauffement thermique croissant. Cependant la navette spatiale, les ogives de missiles balistiques, les balles entrent dans cette zone mais pour des périodes limitées dans le temps et moyennant une protection thermique qui se détériore rapidement.
Certaines observations d'OVNI entrent facilement dans cette zone.
Elle résout la principale limite aux performances des machines volantes ; l'être humain. Ce dernier ne résiste pas à de grosses accélérations, cela est vrai, mais il y a des astuces pour contourner ce problème.
L'étude du mouvement dans un milieu dense s'appelle la mécanique des fluides, un gaz ou un liquide est un fluide. Le problème d'un déplacement rapide dans un fluide est l'augmentation des frottements, de la trainée et de l'échauffement. De plus l'énergie à fournir croît très rapidement.
La magnétohydrodynamique appliquée au vol en air dense, ou au milieu aquatique est peut-être la révolution du XXI ème siècle. Dans tous les cas, cela intéresse les militaires qui veulent en faire un sous-marin très rapide.
L'étude des plasmas dans l'air ambiant permettent de nombreuses et étonnantes applications: Améliorer la pénétration dans l'air, rendre un aéronef invisible aux radars, résister à une attaque par arme à énergie dirigée (laser par exemple).