Autour de Shoemaker Lévy 9 et de l'exploration secrète du système solaire.



Le 24 avril 1998 suite à une discussion sur les armes à antimatière sur le forum fr.sci.astronomie, je reçois un texte envoyé par une personne anonyme.

Le texte original français sur la fausse comète SL-9.

Une version anglaise existe, elle avait été postée le 28/01/97 sur le forum sci.astro.

L'analyse sur le site SAPIENS est incontournable !

Dossier 1. Comment m'est parvenu le texte SL-9

Dossier 2. Analyse critique de l'UFOCOM à l'égard de ce texte.

Dossier 3. La sonde GALILEO, des pannes répétitives.
La sonde Galileo en orbite autour de Jupiter connait régulièrement des défaillances, on note deux passages dans ce cas: le 29 juillet 1998, le 2 février 1999. Chaque fois cela arrive près du passage du satellite naturel Europe pour des photos rapprochées. Ce satellite est-il susceptible de perturber l'électronique de la sonde ? En relation avec le texte anonyme SL-9 qui pose la question d'un éventuel bombardement d'un satellite, on peut se demander si quelque chose est à cacher ?

Mercredi 29 juillet 1998 - 17:14 GMT
Un ordinateur de bord a détecté une anomalie au niveau de la gestion de la télémétrie et de la transmission des données de la sonde. Galileo s'est mise en mode de sécurité, stoppant ses sous-systèmes ainsi que les transmissions, et le contrôle a été repris par un système de redondance identique. Celui-ci a aussitôt décelé le même problème, mais contrairement au premier ordinateur, il est programmé pour maintenir les systèmes actifs en attendant l'auto-diagnostic de la sonde et la résolution du problème, ce qui s'est effectivement produit. A 17:35, Galileo retablissait le contact avec la Terre.
Actuellement la sonde fonctionne à nouveau de façon optimale et sans séquelles, si ce n'est que toutes les données enregistrées lors du survol d'Europa ont été irrémédiablement perdues. L'origine de la défaillance n'est pas connue.

La sonde américaine Galileo connaît des défaillances de son système de commande informatique depuis son survol lundi d'Europa, une des lunes de Jupiter, qui ne remettent toutefois pas en cause la poursuite de la mission.
"Un problème a été détecté sur un des deux sous-systèmes de commande et de données qui captent les instructions de la Terre et renvoient des données télémétriques", a indiqué la NASA. Les ingénieurs de la NASA ont activé le second système mais les données recueillies lundi par la sonde lors de son survol d'Europa, le cinquième de cette mission, ont été perdues. Les transmissions de données ont toutefois été rétablies avec la Terre lundi dans la soirée et les communications avec la sonde fonctionnaient parfaitement, précise la NASA. Les chercheurs de l'agence spatiale américaine tentaient toujours de déterminer l'origine de cette défaillance technique et espéraient remettre en marche le premier module de commande.

Mardi 02 Février 1999 - 23h35 heure de Paris
WASHINGTON (AFP) - La sonde spatiale américaine Galiléo s'est brutalement mise en sommeil dimanche juste après avoir effectué un survol rapproché d'Europe, l'une des principales lunes de Jupiter, a-t-on appris mardi auprès de la NASA.
Pour une raison encore indéterminée, l'engin a automatiquement débranché tous les systèmes qui ne sont pas indispensables à son fonctionnement mais n'a pas rompu ses liaisons avec la Terre, ont indiqué les ingénieurs qui dirigent la mission depuis le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena (Californie).
Malgré cette panne, la totalité des informations scientifiques glanées par Galileo à l'occasion de son passage à moins de 1.500 km de la surface glacée d'Europe ont été enregistrées et pourront être transmises vers la Terre ultérieurement, a encore indiqué le JPL.
Ce passage au plus près d'Europe était le dernier d'une série de huit entamée à la fin 1997 par Galileo. Cette lune de Jupiter intrigue
particulièrement les scientifiques, qui soupçonnent la présence sous son écorce de glace d'un véritable océan.
Même si la température qui règne sur cette boule de 3.100 km de diamètre est largement inférieure à 0 degrés Celsius, il est probable que l'attraction qu'exerce la géante Jupiter sur sa petite lune produise la chaleur suffisante pour maintenir l'océan à l'état liquide.
La NASA envisage d'envoyer en 2003 une sonde autour d'Europe pour y confirmer la présence de cet océan et, éventuellement, l'existence de formes de vie primitive.
Lancée en octobre 1989 à bord de la navette Atlantis, Galileo est entrée dans l'orbite de Jupiter en décembre 1995 pour une mission de deux ans. En 1997, la NASA a prolongé sa mission de deux nouvelles années, au cours desquelles elle doit encore frôler deux
autres des seize lunes de Jupiter, Callisto et Io.

Dossier 4. L'arrêt du projet MEGASETI:

Si ce texte anonyme SL-9 dit vrai, on peut comprendre pourquoi l'ambitieux projet SETI originel a capoté.

A l'origine le Projet SETI se donnait les moyens d'une écoute du ciel dans le domaine Radio, associant les plus grands radio-télescope au projet et un budget conséquent de la NASA. Il aurait été de mauvais goût que l'argent fourni par le gouvernement américain serve à dévoiler des projets classifiés, donc d'éventuelles communications avec les modules-bombes cité dans le texte anonyme ou d'éventuels engins spatiaux croisant dans notre système solaire. Même si les communications sont cryptées, cela ne manquerai pas de semer le trouble de savoir qu'il y a des émissions radios d'origine inconnue dans notre système solaire. La décision a été prise à haut niveau pour que le Projet SETI soit neutralisé. Un financement gouvernemental de ce projet avec comme risque à terme de détecter des missions secrètes est inacceptable !

Certain n'ont pas abandonné pour autant, il s'est crée par la suite la SETI league dont voici un texte de présentation ci-dessous:

"Constituant peut-être le projet le plus ambitieux jamais mené sans équipement ni fond gouvernementaux, le projet Argus est une tentative de déploiement et de coordination de 5000 petits radiotélescopes à travers le monde, dans le cadre d'une étude du ciel complet à la recherche de signaux d'origine extraterrestre éventuellement intelligents. Lorsqu'il sera opérationnel, le Projet Argus représentera la première surveillance céleste continue, dans toutes les directions et en temps réel.

Il tire son nom du prince légendaire grec, doté de cents yeux, dont cinquante étaient toujours ouverts. C'est le programme clé de la SETI League, association sans but lucratif à vocation scientifique et éducative, fondée en 1994 afin de poursuivre la recherche scientifique d'intelligences extraterrestres (SETI). La SETI League développe actuellement le matériel, les logiciels, protocoles ou procédures nécessaires et les distribue à ses membres répartis dans le monde entier. La phase de recherche du projet Argus débuta avec cinq radiotélescopes, le 21 Avril 1996, jour terrestre.

Un radiotélescope professionnel isolé ne peut voir qu'une petite portion du ciel à un instant donné, typiquement de l'ordre de un pour un million. Une couverture totale par de tels instruments nécessiterait donc un million de radiotélescopes, coûtant chacun plusieurs millions de dollars. Le projet Argus utilisera des radiotélescope amateurs, beaucoup plus petits, pratiquement gratuits en comparaison et construits par les membres de la SETI League entièrement à leur charge.

Un radiotélescope amateur classique peut coûter entre quelques centaines et quelques milliers de francs, selon l'expérience du constructeur. Seulement cinq milles de ces petits instruments sont nécessaires pour fournir une couverture complète du ciel. L'équipement, même avec une modeste sensibilité, sera capable de détecter des radiations micro-ondes émises par des civilisations technologiquement avancées à des distances de plusieurs centaines d'années lumières."

Question: Les radio-telescopes amateurs ont-il la capacité de recevoir un faible signal venant d'un des modules-bombes cités dans le texte ?
Des antennes plus larges possèdent un gain plus élevé, et donc une meilleure sensibilité. Cependant, lorsque la taille de l'antenne augmente, la couverture du ciel diminue en conséquence.

Dossier 5. Le signal EQ PEGASI était-il un engin spatial ou satellite secret ?
Il y a quelques années la guerre froide avait pour conséquence d'intéresser les journalistes. Ils étaient curieux de tout ce qui touchait au confidentiel défense, aujourd'hui il me semble que la presse ignore totalement le sujet ou l'aborde de façon superficielle sans détails techniques et scientifiques intéressant.

Ayant reçu la traduction du bulletin Them n°18 de Thierry Mush, je m'étonne devant le fait qu'EQ pegasi aurait pu être un satellite secret, très loin dans l'espace.
Lisons ce texte de Mush qui a fait un magnifique travail de traduction et avec son aimable autorisation:

"Les analyses suggèrent un objet orbitant a 100000 miles de la terre. CNI News a précédemment rapporté dans le détail un supposé signal radio provenant de la région du ciel occupé par l'étoile EQ Pegasi. Pendant un temps bref, fin octobre, des rapports d'un tel signal éveilla l'espoir de la découverte d'un signal longue distance prouvant l'intelligence extraterrestre. Ces espoirs se sont bientôt brisés et le signal annoncé comme un canular par les chercheurs du SETI. Toutefois, au moment fort de la controverse, la suggestion fut émise que le vrai signal soit venu d'un satellite espion inconnu. Mais alors que la controverse échouait dans une comédie de bas étage, cette notion disparue dans le bruit, et beaucoup d'observateurs partirent en supposant qu'il n'y avait pas de signal.
Ce n'est peut être pas vrai. CNI News remercie Lan fleming pour sa collaboration a ce rapport :
Un fait qui peut être considérablement significatif concernant le faux signal extraterrestre de EQ Pegasi semble avoir échappé à l'attention : Il conduisait accidentellement au fait qu'il pouvait y avoir de fortes indications que quelques activités humaines très mystérieuses se déroulaient dans l'espace et très loin de la Terre.
Pour enquêter sur les déclarations d'un signal venant de EQ Pegasi, le télescope national australien (ATNF) dirigea ces radios télescopes droit vers cette étoile. D'après un rapport posté sur Internet par Ray Norris, responsable de l'ATNF, " l'ATNF est capable, sans trop de peine, de vérifier ces déclarations, et le lundi 2 novembre elle observa l'étoile EQ Peg avec le télescope australien et le télescope Mopra. "
(http://www.atnf.csiro.au/~rnorris/eq_peg/)
Le Dr Norris annonce les résultats de ces observations ;
"Des analyses plus avancées de cette interférence montrent qu'elle provient d'une source se trouvant à plusieurs degrés de l'étoile. Il est à peu près certain que ce soit un satellite terrestre de transmission à cette fréquence (1452 MHz ) "
Le coin dont se référait Norris semblait être une dispersion aléatoire de points. Basiquement, ce qui est montré, c'est la différence de temps à laquelle les crêtes du signal ont été reçues par la parabole, à différentes positions dans le télescope radio.
Les crêtes ont été reçues à différentes périodes dues aux distances légèrement différentes entre la source du signal (le satellite) et les récepteurs qui sont séparés par la distance de "ligne de base " au sol. Alors que le satellite se déplaçait, la différence de longueur de la forme du signal changeait jusqu'à ce qu'il soit exactement a la distance entre les crêtes de l'onde, lesquelles étaient alors reçues exactement au même moment par différents télescopes. Le signal était alors en "phase " entre les récepteurs et la différence de phase était zéro. Alors que le satellite continuait de se déplacer, la différence de phase continuait de changer et le signal à nouveau sortait de la phase jusqu'à ce que le prochain "virage " soit effectué et la différence de phase à nouveau à zéro.
La vitesse angulaire de la source du signal peut être déterminée par la fréquence de réception du signal de phase. La différence de phase indique que le satellite détecté se déplaçait à une vitesse angulaire d'environ 2 degrés par heure. C'est, pour le moins, ma lecture des données. Cette conclusion fut confirmée par un chercheur du SETI, le Dr Seth Shostak, qui posta cette déclaration sur le site web du SETI.
"Le signal à une phase indiquant une position de plusieurs degrés plus loin que EQ Peg, et un changement de phase qui témoigne d'un mouvement approximatif de 2 degrés par heure à travers le ciel. Ceci est caractéristique d'un satellite en orbite haute ".
(http://www.seti.org/eqpeg.html)
Le Dr shostak ne mentionne pas ce qu'implique la vitesse de deux degrés par heure sur la distance de ce satellite par rapport à la Terre. Les mécaniques orbitales nécessitent que plus un satellite est lent, plus il se trouve loin de la terre. La lune, à une distance de 240000 miles, prends 28 jours pour effectuer une révolution complète et a donc une vitesse angulaire d'un demi-degré par heure. Les satellites à quelques centaines de kilomètres de la terre complètent une orbite en 90 minutes et ont une vitesse angulaire de 240 degrés par heure.
A une vitesse angulaire de deux degrés par heure, le satellite détecté par l'ATNF doit avoir une orbite à une altitude de 100 000 miles au-dessus de la Terre. C'est plus d'un tiers de la distance Terre/ lune !
De même, pour que ce satellite soit accidentellement détecté par les Australiens, il semble probable qu'il y ai beaucoup de ces satellites de très hautes altitudes, malgré le fait qu'il n'y a pas de satellites de la NASA, du japon ou d'Europe a cette altitude, aussi bien que j'ai pu le déterminer. Le satellite doit avoir été mis la par une des ces agences de renseignements, et pour des buts qui sont durs a comprendre. Une altitude de 100000 miles est bien trop grande pour une reconnaissance photographique de la Terre et toutes autres sortes de surveillances que je connaisse.
Bien que ce ne soit pas une sonde spatiale extraterrestre provenant de l'espace interstellaire, comme le suggère Richard Hoagland, un satellite de reconnaissance a cette altitude est incompréhensible par moi et tous ceux a qui j'en ai parlé.
Les satellites de renseignements les plus élevés que je connaisse sont les séries " VELA HOTEL ", lancés il y a 10 ans. Ces satellites sont dans des orbites elliptiques et leur apogée se trouve à 60000 miles. Les satellites VELA ne font pas de photos de reconnaissances, leurs buts sont supposés être la détection de radiations provenants de tests nucléaires illégaux effectuaient sur terre. Même cette hauteur semble trop grande pour que cette fonction soit plausible, et apparemment, les séries VELA n'ont pas donné de très bons résultats pour trouver les origines d'explosions nucléaires.
Leur seule gloire est d'avoir été les premiers a détecté les rayons gammas provenants de l'espace extérieur, mais au début les analystes pensaient que les radiations provenaient de la Terre ! .
Un récent accident de lancement de fusée a mis en lumière une autre indication sur l'activité extraordinaire des renseignements dans l'espace. En août dernier, un missile Titan transportant un satellite Vortex explosa peut après le lancement de Cap Canaveral. Le satellite était seulement un élément d'une série de lancements par la " National Reconnaissance Office " (NRO) et était prétendument fait pour écouter les communications terrestres.
Le vortex devait se trouver à une altitude géostationnaire de 22500 miles. Si cette information est correcte, alors c'est une orbite géostationnaire plus plausible pour suivre les activités terrestres que les 1000000 miles du satellite inconnu détecté par les Australiens.
Mais les informations sur le Vortex suggèrent, elles aussi, qu'un programme spatial secret, de grande envergure, a été mis en place depuis des années. On peut se demander si de telles sommes pour obtenir des informations de l'espace sont bien dépensées quand le NRO n'a pas réussi à détecter la preuve de la préparation de l'Inde dans de récents tests nucléaires. Peut être que le NRO devrait mettre ses satellites plus près de la terre, ils auraient une meilleure vue sur ce qui se passe en bas.
Dans le contexte d'incidents tels que le lancement raté du Vortex, les curieux détails de l'observation de EQ Pegasi suggèrent qu'un programme spatial clandestin est en cours avec des buts qui n'ont pas grand chose à voir avec les renseignements et la défense.

Dossier 6. Le cas Gene Shoemaker
Le 18 juillet 1997 meurt Gene Shoemaker dans un accident de voiture en Australie, Alice Spring Australie, en voulant étudier in-situ des cratères d'impact. Il était en compagnie de son épouse Carolyn qui a survécu en dépit de blessures très grave et d'un collaborateur.
Il a beaucoup travaillé lors du programme Apollo, et pour la NASA en général.
La vie d'Eugène Shoemaker sur ce lien: http://wwwflag.wr.usgs.gov/USGSFlag/Space/Shoemaker/, (Site pour la traduction en français)

La rumeur dans les milieus conspirationnistes dit qu'il a été assassiné dans un accident maquillé, par sabotage du véhicule, parcequ'il comptait faire des révélations sur la "Comète SL-9", preuves à l'appui. Qui peut nous aider à éclaircir cette histoire ?

Dossier 7. Des objets qui semblent artificiels sur l'asteroide Eros.
En cours de rédaction...

Dossier 8. Les derniers instants de la sonde russe Phobos.

En cours de rédaction...

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